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Coffre à MagieObscure, Rêves et ombres.

1 juin 2008

Erreurs. Acide, qui me ronge. Ma Mort. Ma Drogue. Envie de Renaître. TOI.

femme_eau

Regrets énormes...
J'ai tellement mal...
Trop d'évènements sont survenus en si peu de temps
Mais une grande dissonance...
Une erreur énorme..un peu trop.
Je m'en suis aperçue bien vite. Mais quelle idiote!
Je sais, comme tu m'as dit à l'instant, "ça ne sert à rien de t'énerver contre toi-même". Mais je me hais.
Je me dois de retourner en arrière. Parce que TU es. La, en moi.
Et parce que si TU te sens mal, je m'en voudrais...
Et c'est TOI. Et c'est TOUT.
Et c'est à TES côtés que je veux être. Pas un autre. C'est à TOI que je tiens autant.
Je ne parviendrais pas à te remplacer.
Je m'étais résignée, j'ai cru que mes sentiments étaient à sens unique.
J'avais capitulé, cessé d'espérer, sans même en avoir parlé.
Je croyais être un peu comme un fantôme, flottant, errant, j'avais mal, en secret.
Et finalement, non! Emue aux larmes, j'ai su que tout était réciproque...
Et j'ai appris que ta souffrance m'était due pour une part.
Un violent coup de poignard, une poignée de sel sur une plaie ouverte.
Mes sentiments me dominent...Ils sont si forts.
On pourra penser ce que l'on veut de moi, je m'en moque.
J'obéis seulement aux lois que me dictent mon coeur.
Tu as beau prétendre être un "pseudo junkie", je m'en moque :p
Je ne te laisserai jamais t'enterrer dans une souffrance même passagère
Ce que j'éprouve à ton égard me guide. C'est fort.

 


Désolée pour celui que je laisse derrière moi. je lui dois de bien plates excuses...
Je ne vaux rien mais j'ai un minimum de savoir vivre et de respect envers ceux que j'aime bien...
Enfin, mon erreur d'hier aura au moins eu le mérite de m'ôter tous doutes et d'éclaircir la nature de mes sentiments.

Un très grand merci à elle aussi.

Vous savez, L'analyse mutuelle de soi même en mangeant des spaghettis crus, ça fonctionne^^

Comprenne qui pourra...

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28 mai 2008

L'inutilité personnifiée merite-t-elle un titre!?

To_became_a_ghost

J'ai une étrange impression que tout ce à quoi je touche se détruit, ou se trouve brisé, d'une manière ou d'une autre.
J'ai la désagréable sensation que tout ce à quoi j'aspire est tout ce que je n'aurais jamais, et que tout ce que je souhaiterais éviter arrive. Comme si c'était une fatalité.
Je sais qu'un jour, ce manque de confiance en moi me détruira totalement. Il m'empêche d'avancer, partout, et aujourd'hui, j'en ressens les conséquences.
En prenant du recul sur ce que j'ai vécu jusqu'à présent, j'ai l'impression de rester sur place.
C'est comme si rien ne se passait vraiment. Comme si mes espoirs naissants se voyaient déçus, seulement quelques instants après. Comme si ce serait tout le temps ainsi. Comme si j'étais figée dans le temps. Comme si rien n'allait évoluer.
Jusqu'au jour où je mourrais...

A mes yeux, la Terre tourne à l'envers.
Le rouage de la vie s'est détraqué depuis quelques temps
Je sais très bien que je ne suis pas à plaindre
Je ne fais pas partie de ces gens qui veulent se supprimer
Je constate simplement.
Je sais, vos dires se répètent mille fois dans ma tête,
Tout est la faute à ce satané "malaise adolescent..."
C'est tellement mieux de repousser la faute pour se rassurer.
C'est humain, quelque part. Je ne blâme personne.
Je ne m'en permettrai pas.

Mais...

Souvent, je me demande si je n'ai pas fait plus de mal que de bien. Même inconsciemment.
Souvent, je me demande si mes doutes vont continuer à m'empoisonner.
Si toutes ces questions et cette rage intérieure sont censés me faire grandir
Souvent, je me trouve trop égocentrique avec mes "je", mes "moi" et mes frustrations que je retranscris bêtement ici
Souvent, je me demande ce que je fais ici.
Mais CHUT! Surtout, je ne dois rien dire.
Alors à défaut de parler, j'écris. Ça vous indiffère, d'accord. Mais moi ça me fait du bien. Ça, au moins, ça  sert à quelque chose. Ça me conforte dans ma petite douleur passagère ridicule et inutile.


Quand je vous disais que j'étais folle à lier. Non, non, surtout, ne désespérez pas...

Souvent, je sens que l'explosion de LA BOMBE ne tient qu'à un fil...

tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac

Ça vous fait peur hein? Je suis pathétique, mais j'assume.
Et si cela ne vous trouble pas, eh bien tant mieux. Vous avez raison. Je m'en moque.
Les élucubrations d'une imbécile ne vous regardent pas.
C'est mon introspection, non la vôtre.
Seuls ceux qui me connaissent entièrement sauront. C'est à dire, même pas moi même.

Cet article est d'une utilité nulle, ne cherchez pas à comprendre.
Vous n'avez pas de temps à perdre.

Merci.

Ah oui, j'oubliais!
Toutes mes félicitations à ceux qui l'ont lu jusqu'au bout. J'admire votre courage!

24 mai 2008

The Cure- Pornography

The_Cure_2

Pornography-The Cure

Eteignez la lumière, Fermez les yeux...
Et laissez vous emporter.
Imprégnez vous de l'ambiance incroyable de ce morceau...

24 mai 2008

Poupée Sanguine, Jouet mort.

Amusement

Ce que je suis, simple poupée de chair

Le destin fut inflexible avec le genre humain

Ce que je suis, un jouet poussiéreux

Au cœur déchiqueté, mille fois rapiécé

Mais les coutures se sont défaites sans cesse.

Ce que je suis, un objet insignifiant, pourrissant

Abandonné dans les recoins d’un grand tiroir

Gigantesque coffre froid, dépourvu de lumière

Ce que je suis, l’innommable, l’infamie

Promise à un avenir incertain et indésirable

Prédestinée à périr sans même avoir existé.

 

Mais savez-vous que les poupées ont une conscience ?

 

Mon âme, bouillonnante de colère et de dégoût

Explose violemment, se disperse de toutes part

Tandis qu'un effroyable cri, râle pitoyable écorche ma gorge

Mon "moi" est mort, sol sanglant

Entachant les mémoires et souillant les miroirs

Mon reflet est Sali, mon personnage est blessé

Un visage couvert de cicatrices et de plaies ouvertes

Simple extériorisation d’une rancœur intérieure

Je briserais l’image terrifiante que la glace renvoie

Morceaux de verres éparpillés, un début de folie.

 

J’ai troublé vos esprits fragiles sans regret

Suicide spirituel inévitable

Un massacre, afin que vous vous souveniez.

Vous, les damnés qui avez tenté de me réduire en cendres!

Voyez, ma bouche est une fleur de sang…

Et les mots qu’elle crache sont lames.

Un jour, je jouerai avec vos âmes

Comme vous avez joué avec la mienne.

24 mai 2008

Un rêve éveillé...

Enfants_monde_violet

Allongée dans le noir, une lueur fade

Dévoile à peine les silhouettes dansantes sur le mur
Emerveillant mon imagination éteinte,
Engourdie par un sommeil troublé.
Un million de formes s'esquissent dans mon âme
Tout se tord, se mélange dans une valse folle
Donne de la couleur à ma chambre, tapie dans l'ombre
Lui insufflant cette magie pure et fougueuse
A laquelle mes désirs enfantins aspiraient secrètement
Un bouquet de pensées abstraites explosent
Tout prend vie, instants animés d'une fragile existence éphémère
Précieuses minutes où divague ma raison.
Secondes où la réalité se désintègre.

Dans ma tête,
Résonne une musique mystérieuse et apaisante...
Echo d'une mélancolie douce et subtile
Pleine d'un désespoir élégant, lyrique.
Tout mon être frissonne, s'évade
Tandis que les paroles de la mélodie
Retentissent dans le chaos délicieux de mes pensées...
Les yeux clos, je les laisse me bercer.

"I think it's dark and it looks like rain"
you said
"and the wind is blowing like it's the end of the world"
you said
"and it's so cold
it's like the cold if you were dead"
and then you smiled
for a second


"I think I'm old and I'm feeling pain"
you said
"and it's all running out like it's the end of the world"
you said
"and it's so cold it's like the cold if you were dead"
and then you smiled
for a second


sometimes you make me feel
like I'm living at the edge of the world
like I'm living at the edge of the world
"It's just the way I smile"
you said
...

(The Cure-Plainsong)

Mots empreints d'une douleur nostalgique
Douceur teintée d'amertume, et de tristesse
Une vague d'émotion innommable me submerge
Afflux d'une énergie singulière qui me gagne toute entière
Mes yeux s'ouvrent, les larmes coulent, sucrées
Tandis qu'un frêle sourire éclot sur mon visage...

Mon regard s'égare doucement vers la fenêtre ouverte
Laissant pénétrer la nuit, découvrant son vaste tissu noir
Parsemé de fragiles fragments argentés
Laissant pénétrer le reflet blond de la lune,
Ses rayons enchanteurs et son parfum envoûtant

Mémoires d'un grand secret révélé, de mon évasion sans entraves

Et tandis que gonflant gracieusement les voiles de mes rideaux
Une brise légère s'engouffre en mon antre chimérique
Faisant frémir ma chair nue, émue et tremblante
Je pense tout bas que ma première ivresse
Sera celle d'un rêve éveillé.

Musique fait des miracles ( ?).

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17 mai 2008

3-Fanny ( Mademoiselle Brou? ^^)

fanny_gris

Redécouverte, à nouveau, d’un cadre précieux, au fond du coffre.

Une fille, d’un an ma cadette. Grande, avec de longs cheveux blonds dorés, et des yeux verts.

Une demoiselle, dont je me rappellerais probablement longtemps.

Alors, pour une fois, je ferais simple.

Je me livrerai, en limitant mes images et métaphores.

Aujourd’hui encore, même dans mon petit univers, j’ai son souvenir.

Elle a sa place réservée dans ma petite bulle.

Elle est une personne dont tout le monde a besoin. La joie de vivre personnifiée.

La gentillesse, aussi, même si elle prétend parfois qu’elle est « méchante », et que, selon elle, elle aime un peu trop remettre les gens à leur place^^

J’apprécie sa franchise à toute épreuve aussi, qui aura pu nous valoir de grands fous rires^^

Les moments qu’on a pu passer, je ne les oublie pas. Même si certaines pesonnes ont pu en prendre pour leur grade, les pauvres :p

Des personnes comme ça, c’est rare. Toujours un sourire, toujours un rire.

Comme si les douleurs que la vie peut provoquer ne l’atteignaient même pas.

Et ça, c’est tout à son honneur. Toujours une plaisanterie, et une grande simplicité.

Je n’oublierai pas non plus les instants partagés avec Elle, Elise et Low’.

Le parc de jeux, la nuit, à la Chamba. Avec les grandes silhouettes noires des arbres qui s’étendaient, faisant penser à un film d’horreur selon Laura, qui tremblaient à peine sous le souffle du vent.

Les tours de balançoires, avec l’air qui revenait droit sur notre visage. Et on se sentait bien, même si on avait un peu froid, parce qu’on avait chaud au cœur.

Le ciel plein d’étoiles, que l’on regardait allongées, et les blagues idiotes au possible qui nous faisaient pourtant rire jusqu’aux larmes.

Il y a des amis comme ça, qui sont précieux.

Et sans Elle, la soirée n’aurait certainement pas été tout à fait pareille.

Il aurait manqué quelqu’un d’important…

Je regrette amèrement de ne l’avoir pas connue plus tôt

 

Vous vous demandez probablement de qui je parle ? Non ?

Dans tous les cas, je m’en fiche.

Elle devait figurer dans mon coffre à magie…

Parce que c’est elle. Parce qu’elle a le cœur sur la main. Parce qu’elle

A toujours un mot pour vous faire sourire. Parce qu'elle aime les Nounours

(oups, je n'ai pas pu m'en empêcher :p)

Une autre étoile dans mon ciel

 

Mademoiselle Brou. Mademoiselle Fanny. :)

17 mai 2008

Mademoiselle Mysteria

 

 

Picture_0497

Bienvenue au théâtre de la démen ce...

 

Une pièce, plongée dans le pourpre et l’ombre

Baignée dans une singularité burlesque

Luminaires de cristal noir, Chandeliers de pierre grisâtre

Une pièce…

Immergée sous un lourd manteau de fumée noirâtre

Un dédale délicieusement malsain, caricatural

Où pleut une lumière rougeâtre, profonde et sombre

Eclaboussant par ci par là de son halo sanglant

Les visages d’une foule aussi inquiétante que fascinante

Masse informe de robots pâles et démantibulés

Visages inexpressifs et mécanisés

Un refuge figé hors du temps

Un univers moralement incorrect

Incroyablement attirant, appel irrésistible

D’un ailleurs infernal, perdu sur Terre

Voyage passionnant, par delà les abîmes

 

Une scène délabrée,  rideaux de velours bordeaux déchirés

Ecartés de part et d’autres du plancher brun vieilli

Un long voile noir, vaporeux qui s’étend

Orné à chacun de ses coins d’un charmant masque ancien

Un décor de cabaret hanté par le spectre de l’abandon.

 

Pourtant, ici, le spectacle se donne toujours…

Et déjà, enveloppé par les horizons incertains

Perdu dans ces brumes artificielles

Se profile un humanoïde, élancé et désarticulé

Dont la démarche lente et déchirante

Fait claquer d’épais talons vernis

Contre le bois putréfié, dans une résonance macabre

A glacer le sang et à faire frissonner d’effroi.

 

Les spectateurs, foule de pantins de chair, à l’unisson

Acclament furieusement l’apparition ténébreuse

D’une seule et même voix caverneuse

Invocation pandémoniaque et mystifiante

Fanatisme immodéré pour le charismatique individu

S’avançant vers la masse grouillante qui l’honore

 

 

La silhouette indistincte se dessine peu à peu

Laissant deviner clairement sa lugubre plastique :

Un corps féminin dont les formes ne mentent pas

Mais un malaise récurrent qui la possède toute entière

Maquillage noir outrancier, miroir de ses désirs

Reflet de ce qu’elle veut être au plus profond

Reflet de ce qu’elle était, est et sera

Mademoiselle Mysteria s’éveille.

 

Un intense regard charbonneux, et dans ses yeux

Une multitude d’étoiles portant furie, mystère et déchirement.

Un océan qui se déchaîne, une envie de chaos et de renouveau

Une bouche cerise, lèvres sanguines tentatrices, vampirisme sensuel

De longs cheveux noirs ébouriffés, parsemés d’éclairs bleus,

Maintenus par une pince aux éclats d’argent

Retombent fébrilement sur ses épaules nues

Un teint livide et blafard, une intense pâleur

Dissimulant un visage de poupée faussement ingénue

Qui déguise cette soif de vices et de pêchés latents

Sous un masque d’innocence dissonant

 

Rien qu’une petite catin mortifère.

 

Mademoiselle joue un rôle, affectionne le spectacle

Mademoiselle s’amuse avec sa vie, futile.

 

Un râle s’échappe de sa bouche

Résolument noir et cynique

Et commence la funeste complainte

Triste monologue cinglant d’un esprit dissolu

Mademoiselle vomit sa haine et sa révolte

Crache sur ceux qu’elle exècre

 

Ecoutez cette mélodie grinçante et agressive !

Flot corrosif du pessimisme omniprésent qui l’étouffe

Corps et âme, Mademoiselle est empoisonnée

Un venin dévorant court dans ses veines brûlantes

Lui prêtant ivresse, souffrance et courroux.

 

Elixir du mal de vivre, irrémédiable

Donne à Mademoiselle Mysteria

Un gout amer qui perdure : celui d’une mort sournoise

Mademoiselle est Toxique, incroyablement dangereuse

Mais ses vêtements d’indifférence lui collent à la peau

Mademoiselle extériorise ses tourmentes

Fait abstraction de la morale et des qu’en dira-t-on

Mademoiselle provoque, enjouée

Ironie et Nihilisme émanant de ses entrailles

Mademoiselle a la nausée

Dégout de cette humanité lobotomisée et zombifiée

Vertige d’une existence fade et monotone

Mademoiselle s’époumone, hurle à en perdre haleine,

Clame les douleurs sentimentales qu’elle s’est promis d’exorciser

 

Il était une fois les contes d’une Autodestruction…

 

Mademoiselle se libère des chaînes morales qui l’entravent

Laissant la folie qu’elle aime tant parasiter sa personne.

Elle regarde le résultat de son annihilation mentale

Avec délectation et réjouissance.

Mademoiselle veut tuer la lumière, Mysteria sombre,

Alors qu’un rictus effrayant se creuse sur son visage

Libérant le chaos sonore d’un éclat de rire frénétique

S’échappant de sa gorge grandement déployée.

Métamorphose se poursuit, Mademoiselle se déguise

Passion de sa conscience, distraction de son âme

Actes sordides et idées décadentes, aucun contrôle

Mademoiselle intrigue et attire

Fascination noire pour un personnage atypique

Jurant entièrement par la mort, pour vivre  plus fort

Mademoiselle se brise, pour se sentir exister

 

Dans l’obscurité et la démence ambiante

Visages, figures et décors semblent se distordre

Et les lueurs blanchâtres des bougies se mouvoir

Comme une multitude de fantômes rieurs

Tandis que les sons se perdent, dissonants

Parmi les miasmes étouffants de la fumée et la sueur

Déchéance humaine et dépravation des sens

Une descente dans les limbes, promesses mortuaires

 

Mademoiselle s’effondre

Ses jambes lâchent sur les planches

Son visage se referme, ravale toute expression

Mademoiselle s’isole en elle-même, introversion soudaine

Ses frêles genoux se rapprochent, cachant sa tête et ses larmes

Veloutées et cuisantes, s’écoulant sur ses joues

Le spectacle est terminé. La foule applaudit. Mademoiselle meurt.

Mysteria n’existe pas sans sa folie.

Et Mysteria, c’est moi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


8 mai 2008

Cet ange au parfum noir

livre_et_fleur

S'asseoir à la lueur d'une bougie, et écrire
Griffonner tous ces mots vides de sens
Mais emplis d'une douleur insoupçonnée, imperceptible
Cracher ses maux, soulager sa conscience
Sentir son cœur se vider, et ses yeux se remplir

Les notes, déstructurées et douloureuses, s'accumulent
Et ma plume écorche, résolue et désenchantée
Le papier maculé de blanc, fragile réceptacle de mes larmes
L'encre d'ombre se déverse, flots noirs
Souille ma page, vomit ma silencieuse détresse
Tandis que le sang de mon âme s'écoule lentement

Rejet essentiel de mots, profonde douleur spirituelle...
Une écriture sinueuse et pathétique glisse...
Mélange incompréhensible de craintes, désillusions, fantasmes et pensées
Fluide vital, incontrôlable et imprévisible
Auquel je voue un attachement viscéral
Inspiration, empreinte d'une douce amertume
Me libère et me désespère...Transcende tout mon être
Irrésistible possession...
Ne m'abandonne pas, je ne suis plus rien sans toi!
Toi qui me rappelle inlassablement à LUI
Cet ange mortel que je voudrais recueillir
Cet être qui connaîtrait tout de mon grand jardin secret
Hasardeux et sauvage, mais plein d'un ressentiment sincère
Que je m'efforce de cultiver pour te le donner en partage
Tu es cet individu, cette illusion presque réelle
Qui, une fois de plus, sera ma muse
En cette triste et glaciale soirée d'hiver

Tu es LUI
L'étoile étincelante dans mon ciel obscur
Qui scintille d'une clarté assassine...
Jeux d'ombre et de lumières me poignardent violemment

Oh, dis moi, pourquoi en moi je sens
Ton parfum délicieusement noir s'ancrer au sein de ma chair
S'accrocher à cette enveloppe sournoisement
Hantant le triste personnage en moi
Spectre naissant d'un amour en lambeaux
Oh maintenant, je la sais cette fragrance
Pénétrante et pleine d'une rêverie destructrice
Si sensuelle...
Je veux tant la garder...
Elle qui est tienne.

Malgré le mal, demeure en moi la crainte poignante
Que tu ne t'efface de moi, étrange poison éthéré
Peut-être me faut-il connaître la tourmente
Puisque je ne suis qu'un simple polichinelle
Désarticulé, sans vie, délavé
Car manipulée par mes sentiments et mon destin
S'il faut souffrir, alors...

Laisse mon esprit se remplir de toi
Laisse moi me gorger de cette ivresse, pleine d'une langueur désespérée
Vois mon corps s'alourdir sous le poids des sanglots et des doutes
Vois le lâcher prise, perdre tout contrôle et sombrer
Maintenant le mal est fait...Sois ma dépendance
Démon intérieur que je laisserai m'envahir
Ma passion si présente, obsession récurrente
Si tu le veux, ranime les cris lancinants qui me scindent
Fais moi sombrer dans l'inconscience, basculer dans la démence
Je me moque de ce que je deviendrais, tout est futile
Vis en moi, ne m'abandonne pas, ou laisse moi mourir de toi
Le coeur figé dans le pesant silence des espoirs déçus
Et entravé dans l'immensité et la violence de mes élans sentimentaux
Qu'ont fait naître en moi ces souhaits déchus
Dispose de moi comme tu le veux
Mais empêche ma chute vers le néant
Vers ce trou noir et béant
Refuge d'oubli et d'indifférence
Ne t'efface pas de moi...








21 avril 2008

Ma Low'- Une amitié sans limites.

DSC00372

Me revoici. Assise, seule, dans ma chambre. Je repars dans mon pays des rêves.
Aujourd'hui encore, mes ressentiments ont remis en lambeaux ce que j'avais reconstruit là bas.
Bribes d'espoirs et d'envie. Seulement des particules. DES RUINES.
Les Ombres veulent m'avaler. Mais je m'en fiche. Je ne suis même pas sûre d'être encore en vie. Elles peuvent se jeter sur moi, me détruire et me faire disparaître, même. J'ai appris qu'entre l'inconscience et la vie, il n'y a qu'un pas.
C'est facile de le franchir. On est peu de choses. Surtout moi, aujourd'hui. Je suis faible.
Je tourne la tête. Mon ciel! Mon beau firmament, que t'es t-il arrivé?
Pourquoi toutes les étoiles sont ternes, pourquoi tout me paraît éteint et triste, dis moi pourquoi!
Autour de moi, tout s'est évanoui. Je me laisse tomber au sol, mordant la poussière noire et âcre qui me sert de terre. Un petit manège macabre tourne dans ma tête. Et sa petite mélodie étrange résonne au loin...
Lalala...
Une petite mélodie, toute décousue, dissonnante.
Lalala...
Elle se répète, incessamment...

Elle n'est pas harmonieuse, même un peu malsaine cette musique, mais finalement...
Finalement je l'aime bien...
Elle me rend un peu triste, pourtant, je la laisse me submerger...

Je ferme les yeux, et dans les méandres de mon âme, se dessine une silhouette féminine.
Celle d'un ange. Mais cette ombre là, je n'en ai pas peur. Je le sais, elle ne me fera pas de mal.
Toutes mes pensées se concentrent. Maintenant, je distingue parfaitement les esquisses de son visage! Un petit être aux cheveux blonds, emplis d'une lueur innocente et rassurante.
Des yeux. De grands yeux Bleus. Clairs, et pourtant, je devine un Océan qui s'agite, qui bouillonne, une tempête. Une tristesse.
Noire est sa vêture. Ses ailes, légèrement brisées, le sont aussi. Je ressens une mélancolie, un rêve brisé, un coeur souillé.
Ce petit ange là me ressemble. Je m'en sens proche.

Mes paupières closes s'ouvrent doucement, sans que je n'aie pu les en commander.
L'être me réapparaît. Son visage m'est familier...Oui, c'est bien elle, ma petite Low'.Un joli surnom pour une gentille petite personne. C'est elle aussi la grande étoile de mon ciel, celle qui brille, celle sans qui toutes les autres semblent si ternes, parfois. Je lui parle.


- " Pourquoi as-tu quitté mon ciel? Pourquoi tu t'en es allée?? J'ai eu mal, tu sais..."

- " Je suis partie du ciel, mais je suis seulement devenue un ange. Un ange noir, aux ailes et à l'âme brisée par toutes les épreuves de mon existence, un être qui se cherche encore. Pourquoi m'être transformée en ange? Parce qu'il me faut prendre mon envol."

-" Cela signifie que tu vas partir? Mais je n'envisages même pas mon existence sans toi!"

-" Tu sais, le destin en a voulu ainsi. Pour m'épanouir, il me faut voler loin, vers d'autres rêves, d'autres contrées lointaines...Je n'ai pas choisi cela. Je ne veux pas que tu sois triste.
Saches-le bien, je le suis déjà assez. Et te voir désespérée et souffrante ne fait que saigner d'avantage mon coeur meurtri. Allez, promets-le moi..."


-" Je ne peux rien promettre...mais je ferai de mon mieux. Car je ne veux pas que tu aies mal."

-" Je préfère ceci. Mais pour te consoler, dis-toi bien que nos esprits sont unis, depuis bien longtemps maintenant. Un lien s'est tissé. Ce lien invisible, mais puissant nous relie éternellement. Il ne connait pas de fin. Je suis là pour toi, car à deux, nous serons plus fortes!
Alors peu importe la distance, puisque mes pensées volent vers toi.
Peu importe puisque nous traverserons le temps ensemble, malgré tout.
Ne dit-on pas que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort?
Tu sais, Mili, la vie est une énigme dont on a pas toujours la clé, l'existence est un immense labyrinthe. Mais nous, nous parviendrons à retrouver le chemin, à percer cette énigme.
Il faut juste un peu de temps."

-" Tu as raison. Tout ce que je veux, c'est que tu ne m'oublies JAMAIS! J'ai trop besoin de ce lien, de cette force, tu sais elle me retient en vie! Mais je ne veux pas t'empêcher de vivre ta vie... Alors va, pars vers ces horizons inconnus et brumeux...Mais n'oublie pas de me faire partager tes joies et tes peines... de me dire quels trésors et quels enfers tu y auras trouvé.
Dis moi aussi quels paradis naîtront dans ton âme, grâce aux autres anges et étoiles que tu croiseras sur ton chemin. Ne me laisse pas dans l'oubli. Je redoute trop l'indifférence, la tienne. Des années d'amitié et de complicité ne s'effacent pas, les personnes rares comme toi aussi..."

-" Je te le promets aussi...Je serais toujours là pour toi."

-" Moi aussi. J'ai besoin de te le dire."




Une lumière naît, diffuse et éphémère, emportant avec elle l'ange. Cet ange, paradoxe d'ombre et de lumière. Cet être, si important.
Partagée entre larmes et sourires, je me rendors, mon monde se reconstruisant peu à peu.

14 avril 2008

Jasmine and rose

clan_of_xymox_en_violet

"The air tastes just like you, its the smell of june
A sensory shock that jolts my spirit, I slowly swallow you
A spray of little droplets, a fragrance so refined
The spirit of nostalgia is passing me by

Opium and poison, jasmine and rose
Dream of ambrosia, all flavours glow, its sensual,its sensual, sensual"

                         +++++++++++++

"L'air a la même goût que toi, c'est l'odeur de Juin
Un choc sensoriel qui surprend mon esprit, je t'avale doucement
Un nuage de petites gouttelettes, un parfum si raffiné
L'esprit de nostalgie m'échappe

Opium et poison, Jasmine et rose
Un rêve d'ambroisie, tous les parfums s'embrasent, c'est sensuel, c'est sensuel"

Clan Of Xymox: Jasmine and Rose

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